Une Aindinoise à la tête de la Fédération Française de Gymnastique

Publié le 28 janvier 2025 dans Ici c'est l'Ain Magazine Sports et loisirs

À 63 ans, l'Aindinoise Dominique Mérieux écrit une page d’histoire en devenant la première femme Présidente de la Fédération Française de Gymnastique (FFGym), une institution vieille de 150 ans. Son parcours, riche et engagé, témoigne d’un amour inébranlable pour cette discipline qu’elle pratique depuis son plus jeune âge.

Une vie dédiée à la gymnastique

Originaire de Bourg-en-Bresse, Dominique Mérieux a découvert la gymnastique à l’âge de 6 ans. Enseignante dans l’Ain jusqu’en 2017, elle a gravi les échelons de ce sport avec une implication sans faille.

À 13 ans, elle est entraîneure, avant de devenir juge nationale en gymnastique artistique féminine en 1985. Son engagement l'amène à occuper différents postes : responsable technique au sein du comité départemental, puis régional.

Mettre son expérience au service de la discipline

Dominique Mérieux a aussi été Présidente de l'Entente gymnique de Bourg-en-Bresse et de la Convention gymnique de Lyon. En 1992, elle est élue au Comité directeur de la fédération, puis accède au poste de Secrétaire générale de la FF Gym en 2013.

Son élection à la présidence de la fédération, le 23 novembre 2024, est l’aboutissement d’un parcours et d’une volonté de mettre son expérience au service de cette discipline.

Une nouvelle approche de la gym

Avec ses 342 000 licenciés, la FFGym est une fédération majeure du paysage sportif français. Dominique Mérieux aspire à travailler de manière collaborative, en réunissant les équipes fédérales, élus, et conseillers techniques autour d’objectifs communs.

Dominique Mérieux, en tant que femme, incarne une nouvelle approche de ce sport. Si elle ambitionne de faire briller la gymnastique sur les scènes nationale et internationale, elle souhaite aussi que soient rapidement mis en place un audit pour le haut niveau, ainsi qu’un plan de développement de la para-gym.

Femme d’engagements, elle veut surtout moderniser les pratiques, mettant en avant la nécessité d’adopter des méthodes d’entraînement respectueuses des sportifs, tant sur le plan physique que mental. Souhaitant insuffler une nouvelle dynamique au sein de la fédération, guidée par des valeurs fortes comme l’éthique, l’inclusion et le bien-être, elle conclut : « Il n’y aura pas de médaille à tout prix ! »

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