Parents et futurs parents : un psychologue vous accompagne
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Le sommeil a un rôle majeur dans la maturation cérébrale du petit enfant. Il est donc important de le préserver.
Le Département de l'Ain organise 3 conférences avec des psychologues spécialistes du sommeil à destination des parents et des professionnels de la petite enfance.
Conseils pratiques pour veiller au sommeil des enfants, dans le respect du rythme de chacun. Si les difficultés persistent, n'hésitez pas à consulter les professionnels de PMI pour un accompagnement renforcé.
Trois conférences interactives permettront de comprendre le développement du sommeil pour mieux accompagner le « mieux dormir » et prévenir les troubles du sommeil de l’enfant.
Des explications claires et des conseils pratiques seront illustrés de manière pédagogique par des psychologues et chercheurs spécialisés dans les troubles du sommeil de l’enfant. Vous aurez les clés pour avoir des nuits paisibles, des nuits calmes et récupératrices pour vous, votre enfant et toute la famille.
Près de 110 personnes étaient présentes pour cette première conférence de l'année 2025 !
Conférences cofinancées par l’Agence Régionale de Santé (ARS) dans le cadre de la Stratégie Nationale Prévention – Protection de l’enfance / Plan Enfance 01
Chez le nouveau-né, il se compose de cycles courts (50/60 min) avec endormissement en sommeil agité, pouvant être interrompu par de brefs éveils (de 30 secondes à 1 min). Ne pas se précipiter pour prendre bébé ! Si on ne le dérange pas, il se rendort.
De 1 à 6 mois, apparaît la périodicité jour-nuit, avec des périodes de sommeil nocturne et d’éveil diurne plus longues. Le sommeil agité diminue. Le nourrisson de 4 mois devient plus dépendant de son environnement : alternance jour/nuit, régularité des repas, jeux, promenades…
De 6 mois à 4 ans, le temps de sommeil diurne se réduit et se régularise : trois ou quatre siestes par jour à 6 mois, deux entre 9 et 12 mois, une seule vers 18 mois.
Celle du matin disparaît. Celle de l’après-midi doit être proposée plus tôt car l’enfant montre des signes de fatigue, d’où la nécessité d’adapter l’heure du repas.
Des difficultés du coucher peuvent apparaître : peur de la séparation, de s’abandonner au sommeil, refus d’interrompre les jeux…
La vigilance baisse entre 11 h 30 et 15 heures : la sieste doit avoir lieu dans cette période.
Il existe des troubles fréquents et sans gravité pouvant être favorisés par un rythme veille/sommeil irrégulier comme les terreurs nocturnes (9 % des 3-10 ans), le somnambulisme (15 % des 3-10 ans), les cauchemars, l’énurésie, les rythmies (l’enfant se balance sur le côté à l’endormissement ou entre deux cycles).
Si les parents évoquent de tels problèmes, la puéricultrice de PMI peut les aider à trouver des solutions.
Contrastes jour/nuit, heures du lever, du coucher, des repas : les donneurs de temps, repères synchronisant la vie de l’enfant, facilitent l’allongement des éveils diurnes et des phases de sommeil nocturnes.
Mieux vaut donc privilégier la lumière naturelle le jour et, à partir de 4 mois, régulariser les horaires de lever et de coucher.
Il est bénéfique que l’enfant ait des activités structurées ayant un début et une fin précis.
Les repères et petits rituels du coucher facilitent l’endormissement de l’enfant, chez l’assistant maternel comme à la maison.
Le tout-petit a besoin de repères pour la sieste :
Instituer très tôt un rituel du coucher :
Échanger avec les parents sur les habitudes d’endormissement de l’enfant est primordial.
Important : ne pas déposer l’enfant déjà endormi dans le lit.
Repos et repas sont dissociés :
Le doudou, de taille raisonnable, permet à l’enfant de s’imprégner d’une odeur familière et rassurante. C’est l’objet transitionnel qui le relie à la mère : elle n’est pas là mais c’est un peu d’elle qu’il conserve près de lui. Vers 9 mois, éviter de lui mettre sa tétine dans la bouche mais l’autoriser à la prendre seul, comme il sait déjà le faire le jour. La sucette n'est plus conseillée après 12 mois.
Faut-il nourrir un bébé chaque fois qu’il pleure ?
Non, sauf dans les premières semaines de vie où il peut avoir besoin d’un ou deux repas supplémentaires.
De jour comme de nuit, si on nourrit un enfant alors qu’il n’a pas faim, il prend l’habitude de ne s’apaiser et se rendormir qu’en mangeant.
Attention aux écrans !
TV, smartphone, tablette … coupent l'enfant dans son processus de jeux et d’apprentissage.
Il est important que l’enfant joue et dorme dans un environnement calme.
Les pédiatres recommandent pour :
Le Département renforce l’expertise des professionnels de PMI sur le sommeil du tout-petit pour mieux accompagner les familles, dans le cadre d’un partenariat avec l’Agence Régionale de Santé et PROSOM/DORMIUM. Ce dispositif offre un accès à des possibilités d’accompagnement renforcé.
Dr Marie-Josèphe Challamel - pédiatre, spécialiste du sommeil de l’enfant, auteur de nombreuses publications.
« Depuis les années 70, les adultes dorment en moyenne 1 h 30 en moins par jour, les enfants 2 heures.
Si un enfant de 2 ans et demi dort moins de 10 heures par jour, il aura plus de risques de difficultés scolaires à 6 ans, de surpoids plus tard : le sommeil a un retentissement important sur l’apprentissage du langage, la mémoire, l’humeur, les défenses immunitaires…
Le manque de sommeil entraîne des troubles du comportement, de la concentration, de la mémoire »
Règle d’or :
« Pour bien dormir, il faut des rythmes de coucher et lever très réguliers, y compris le week-end. Un jeune enfant doit être couché avant 21 heures ».
« Plus on passe de temps devant les écrans, moins on dort. » Adulte ou enfant…
2 fois par an, un magazine vous est adressé, traitant d’un sujet relatif à votre profession. Il permet aussi de vous tenir informés de l’actualité de l’accueil du jeune enfant dans l’Ain et au niveau national.
Dernier numéro n°60 Juin 2024 : Les Maisons d’assistants maternels : Exercer son métier autrement
Nouveauté : n°61 décembre 2024 - La diversification alimentaire peut débuter entre 4 et 6 mois.
Un temps d’adaptation progressive, qui permet au tout-petit, à l’assistant maternel et aux parents, de se connaître et se sentir en confiance.
Quels sont les impacts des écrans sur les jeunes enfants? Quelles sont les bonnes pratiques à adopter? Les professionnels du Département vous répondent.
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